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La joue pas rasée de la solitude

18,00

La joue pas rasée de la solitude

18,00

Des études de Lettres supérieures et un engagement au service de la Nation ont façonné le poète et l’écrivain Philippe Pichon – lanceur d’alerte et ancien commandant de la Police nationale.

Artisan de la mélopée du sonnet, publié dès l’âge de 17 ans et reconnu par ses pairs dont l’Académie des Jeux floraux, l’auteur réinvente sa langue dans cette trilogie au format paysage.

Dans cet ultime opus, dédié à James Sacré, concluant la série composée précédemment de Aux basaltes de l’âge et L’Éphémère en héritage dédiés respectivement à Hélène Cadou (juin 2021) et Jean-Pierre Lemaire (décembre 2021), Philippe Pichon hurle son appartenance au plain-chant minéral.

L’auteur après les thèmes de l’âge et de l’héritage aborde celui de la solitude.

Survivre au vide envahissant, à la noirceur quotidienne ou à venir, restaurer le trésor de la durée, se maintenir en équilibre entre le jamais plus et le miracle fossilisé avec pour bagage le silence et les mots grappillés sur la piste des saisons et des règnes rivaux.

Description

Avertissement, cri de révolte : « Le blanc du non-dit palpite sous la cuirasse du silence », haltes, « hiver aux canines fauves », la page se vide dans Le silence inaugural…

Puis la « survie se cabre » nourrie à la cavalcade buissonnière révolue « entre la froideur cristalline et le frémissement végétal », régénérée à l’horizon.

« Triomphants, les baliveaux mauves de l’arrière-saison ont rejeté au loin leur vêture importune. Libres et aigus (…) ils déchiquettent l’espace ».

Franchissant failles et dunes, fréquentant la jeune pluie comme l’orage inquiétant, le guide de haute-nature nous invite à aller avec lui « confondant l’univers et nos corps ».
Les lecteurs, « vagabonds des contrées solitaires » ayant suivi jusqu’à son terme l’aventure rentreront avec « le visage buriné », les « cheveux pleins de vent » et « La joue pas rasée ».

Une randonnée sauvage ne s’achève, effectivement pas, sans laisser de traces !

Elles sont « regrets en sillage », « balafre ouverte » ou « coup de sabre de l’herbe à venir », « empreintes nues » ou « fragilité de l’instant pris au piège ».

Elles pénètrent la chair et l’âme, s’effacent sur la piste ou se déchiffrent à même la pierre.

Informations complémentaires

Poids 210 g
Dimensions 1 x 23.5 x 14.5 cm

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