L’Éphémère en héritage
18,00€
Démarche de l’auteur
Pour Philippe Pichon l’écriture est une démarche intime : une recherche de soi d’abord, une quête de l’autre ensuite. Mais davantage, sans doute, une quête de l’Être (au sens de créateur de la Nature).
Écrire dans l’accueil de ce qui vient : la maladie, la vieillesse ou la joie. Saluer la beauté passagère, la maigre euphorie, étreindre la vie si fragile et fugitive soit-elle. Telles sont les interrogations que le poète est amené à se poser selon un questionnement qui lui est propre. Se plaisant davantage à restituer quelque chose qui n’est plus, qu’à prouver ou démontrer quoi que ce soit.
Le contact déchirant avec ce qui ne cesse de s’abîmer dans l’oubli l’érige en guetteur passionné d’une impossible survie. En champion d’un combat contre le temps qui engloutit tout. En chantre d’une épopée où l’homme en peine de cieux défunts, ciels défaits, cherche à traduire ce qu’il ressent au moyen d’une expression qui se veut quelque chose à servir.
C’est la raison pour laquelle le poète emprunte un itinéraire -une ballade- qui n’est pas habituel, afin que les mots du poème s’agencent de façon telle que ce qu’ils signifient les dépasse.
Dans L’Éphémère en héritage, nous assistons à une résurgence de rimes internes nourrissant des cadences variées, émotionnellement secouées de sinuosités vertigineuses. « Je m’élève et je plonge » ; « je te voulais basalte et tu n’étais qu’argile ».
Un « je » blessé, endeuillé, prisonnier, nostalgique ou conscient s’exprime et nous nous identifions à lui autant qu’à la terre, l’arbre ou l’enfance, le paysan, le soldat ou tous ces êtres chers…
Car par leur tutoiement le poète nous interpelle encore !
Description
Biographie de Philippe Pichon
Encouragé par les poètes André du Bouchet, Pierre Oster et l’éditeur Jean Breton, Philippe Pichon publie ses premiers poèmes à l’âge de 17 ans. S’en suivent des études de Lettres supérieures, son entrée à l’ENSOP et des publications dans divers magazines littéraires, journaux et revues.
En 1999, son premier recueil de poèmes, Ombre close, est récompensé par le Prix Albert Boudon-Lashermes et par l’Académie des Jeux floraux, instituée en 1323, qui lui décerne une églantine d’argent.
L’année suivante, il intègre l’Institut des hautes études de la sécurité intérieure et dirige une recherche en sciences sociales sur les Tsiganes qui suscitera une parution.
En 2004, il obtient un DESS de droit pénal, un nouveau Grand prix de Poésie et sa nomination en tant que commandant de la police nationale.
Déjà contributeur, chroniqueur, essayiste, auteur d’un recueil, de trois romans et d’une étude sur Saint-John Perse, il publie en 2007, Le Cas Céline : coupable mais de quoi ?, ouvrage plébiscité qui engendrera des rééditions. Et se fait connaître du grand public avec des milliers d’exemplaires vendus de son témoignage Journal d’un flic paru chez Flammarion, puis avec L’enfance violée, chez le même éditeur en 2008.
Parallèlement à ses recherches en tant que lecteur de Pierre-Jean Jouve et Pierre-Emmanuel, viennent les années de ses écrits polémiques, documents et essais qui mettront à la retraite d’office ce commandant gênant pour les uns, courageux pour les autres et « lanceur d’alerte » pour la presse.
Aujourd’hui, le poète vit et écrit dans son Pays de Brie. L’attribution très récente d’une nouvelle distinction, une violette d’argent, vient gratifier son oeuvre qui s’étoffe particulièrement en l’espace de deux ans – pas moins de six recueils sont d’ores et déjà publiés ou à paraître, d’ici 2022 – dont ce nouveau spicilège, après Aux basaltes de l’âge.
L’Éphémère en héritage aux éditions Prolégomènes, dédié à Jean-Pierre Lemaire sera suivi de La joue pas rasée de la solitude dédié à James Sacré.
Informations complémentaires
Poids | 210 g |
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Dimensions | 1 x 23.5 x 14.5 cm |
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